L'andragogie, un principe clé pour la formation aux adultes
22 décembre 2021
Conceptualisé dans les années 1970 par Malcolm Knowles, l'andragogie est la science de l'éducation aux adultes. Ce principe vient se confronter à la pédagogie qui est davantage centrée sur l'éducation aux enfants et aux jeunes adultes.
Par ce principe, il a été reconnu que les besoins des adultes, en terme de formation, sont différents de ceux des enfants. En effet, l'apprentissage des adultes n'a pas pour but d'assouvir les mêmes objectifs que ceux des nouvelles générations. Lorsqu'un enfant voudra obtenir une bonne note et la reconnaissance de son entourage, l'adulte, lui, préférera apprendre de nouvelles informations qui pourront lui permettre d'atteindre de nouvelles compétences.
Dans cette même optique, la formation aux adultes devra satisfaire des désirs qui sont non seulement personnels, mais aussi professionnels.
Le contexte de la formation aux adultes est particulier. En général, un adulte ne commence pas son apprentissage en partant de zéro. Il cherche souvent à améliorer ses compétences ou des pratiques professionnelles qui sont déjà acquises. Ainsi, il faudra émettre une distinction entre les termes "former" et "enseigner".
L'enseignement se pratique dans les classes d'enfants et de jeunes adultes, à partir d'un programme qui est prédéfini en amont, avec une hiérarchisation au sein de la classe : l'enseignant et les élèves. L'enseignement vise toujours à l'assimilation de connaissances, dans le but d'acquérir un savoir et un savoir-faire.
A l'inverse, la formation s'effectue de façon individualisée selon les groupes et les expériences des apprenants, à partir d'un besoin dans le but d'acquérir des compétences applicables tout de suite, en situation réelle. Un formateur se rapproche d'avantage du coach que de l'enseignant, car il accompagne ses apprenants vers de l'assimilation de nouvelles compétences.
En corrélation avec tous les éléments vus précédemment, l'andragogie est un concept qui ne s'applique pas à la formation initiale. Ce principe se confond facilement avec la formation continue, aussi nommée formation tout au long de la vie. Pour être efficace, la formation basée sur le concept de l'andragogie doit s'adresser à des personnes ayant déjà travaillées. De plus, elle doit se passer hors des lieux de formation initiale. La formation doit être centrée sur l'apprenant, ses pratiques et son contexte professionnel. Par exemple, lors d'une formation pour apprendre à maîtriser les techniques de vente, le formateur pourrait spécialiser son cours et les exemples donnés en fonction du domaine de ses apprenants.
En 1970, dix ans avant que le terme "andragogie" soit entériné par l'Unesco, Malcolm Knowles a défini les quatre principes à prendre en compte pour la formation des adultes.
1 - L'apprenant doit être conscient de son besoin d'apprentissage.
Pour que la formation soit efficace, l'apprenant doit être conscient de son besoin de formation. Ainsi, il doit être capable d'émettre des demandes liées à ses besoins. L'apprenant adulte, ayant la volonté d'acquérir de nouvelles compétences ou de ses perfectionner, doit être convaincue que l'information reçue lui servira pour être motivé dans son travail.
L'apprenant évolue ici dans un principe d'auto-évaluation, où il diagnostiquera lui-même ses acquis en total autonomie. L'apprentissage s'effectue ici dans un climat d'acceptation et de coopération. Contrairement à la pédagogie, l'andragogie demande que l'apprenant soit impliqué personnellement dans son apprentissage. En andragogie, le formateur n'a donc pas d'aspect "supérieur" face à l'apprenant. Il doit prendre en compte les besoins de l'apprenant pour construire son programme, en le questionnant sur ses objectifs, ses motivations et ses attentes.
2 - L'adulte apprend grâce à la mise en relation avec ses expériences personnelles.
Comme évoqué précédemment, l'apprenant adulte possède déjà une expérience professionnelle lorsqu'il effectue sa formation. Ainsi, le formateur doit prendre en considération les expériences de ses apprenants. Ici, les échanges entre formateur et apprenants sont sources de motivation puisqu'ils proviennent de contextes réels auxquels les apprenants peuvent associer leurs nouveaux apprentissages. En donnant des exemples de situations réelles, les apprenants vont pouvoir se rendre compte de leurs erreurs ou de leurs succès passés, grâce à une théorisation des éléments.
L'adulte, ici, a besoin de mettre en relation les sujets abordés par le formateur avec ce qu'il connait déjà grâce à son bagage professionnel. Ainsi, il va d'automatisme effectuer des comparaisons entre ce qu'il a déjà fait et ce qu'il apprend à faire.
3 - L'apprentissage des adultes se doit d'être concret.
L'apprentissage chez l'adulte est très intimement relié à des contextes réels de leur vie ou de leur emploi. Contrairement aux enfants, les apprenants adultes ont besoin de concret. Ils ont constamment besoin de savoir les bienfaits de la formation et comment celle-ci peut améliorer leur quotidien. Pour les adultes, le "terrain" est le lieu de la compréhension.
Ainsi, le formateur doit tout faire pour que l'apprenant participe activement à la formation en favorisant la prise de parole. L'apprenant adulte a besoin de savoir où est-ce qu'il en est dans son apprentissage, pour émettre rapidement un bilan d'acquisition de compétences.
4 - L'apprentissage chez l'adulte nécessite une mise en pratique immédiate des savoir-faire acquis.
Afin de corréler avec l'expérience terrain évoqué dans le point précédent, l'adulte apprenant doit émettre une application immédiate de ses connaissances et compétences nouvellement acquises. Le formateur, pour être efficace, doit tout miser sur la mise en pratique de résolution de problèmes.
Contrairement aux enfants où la mémorisation de contenu est mise à l'honneur, avec les adultes, il faut toujours rester dans la mise en pratique. La rétention d'information est beaucoup plus importante chez l'apprenant adulte lorsqu'il participe de lui-même à son apprentissage. C'est pourquoi, le formateur doit aller droit au but et laisser place à l'expérimentation. Les informations complémentaires du cours pourront être données en "bonus", mais il ne faut surcharger l'adulte d'informations.
Elaborer des formations efficaces pour adulte est un véritable challenge pour les formateurs qui se doivent de préparer un nombre considérable d'exercices pratiques, sans tomber dans la répétition, qui peut être lassante pour l'apprenant. Cependant, comme pour les enfants, le formateur devra valoriser et mettre en avant les compétences acquises par l'apprenant afin de le motiver dans son action.
En 1990, Knowles va plus loin et émet des préconisations pour favoriser la formation aux adultes. Dans un premier temps, il évoque le fait qu'il faut tenir compte de l'environnement physique et relationnel du candidat pour instaurer un climat propice à l'apprentissage. De plus, il est important de diagnostiquer les besoins en apprentissage avant de commencer la formation. Le formateur devra alors formuler des objectifs clairs à son programme.

L'entrée en vigueur de l'IA Act européen marque un tournant décisif dans la régulation de l'intelligence artificielle mondiale. Pour les entreprises développant ou utilisant des systèmes d'IA, ce nouveau cadre réglementaire crée des risques sans précédent qui pourraient, s'ils sont mal anticipés, avoir des conséquences dévastatrices. Comprendre ces risques et mettre en place des stratégies efficaces pour y faire face devient une priorité stratégique pour les dirigeants soucieux de pérenniser leur activité dans cette nouvelle ère réglementaire. Vous souhaitez découvrir les nouvelles obligations liées à l'intelligence artificielle en Europe ? Formez-vous gratuitement avec notre micro-formation «Comprendre et anticiper l’IA ACT» Le spectre des sanctions financières L'IA Act introduit un régime de sanctions particulièrement dissuasif, avec des amendes qui dépassent même celles prévues par le RGPD. Pour les infractions les plus graves, comme l'utilisation de systèmes d'IA interdits, les sanctions peuvent atteindre 35 millions d'euros ou 7% du chiffre d'affaires mondial annuel, selon le montant le plus élevé. Ces sommes colossales représentent une menace existentielle pour la plupart des entreprises, quelle que soit leur taille.Le texte prévoit une gradation des sanctions selon la nature de l'infraction. Les manquements aux obligations principales relatives aux systèmes à haut risque peuvent entraîner des amendes allant jusqu'à 15 millions d'euros ou 3% du chiffre d'affaires . Même la simple fourniture d'informations incorrectes ou trompeuses aux autorités compétentes peut être sanctionnée à hauteur de 7,5 millions d'euros ou 1% du chiffre d'affaires.Ces montants considérables témoignent de la détermination européenne à faire respecter ce nouveau cadre réglementaire et créent une incitation économique majeure à la conformité pour toutes les organisations concernées. L'exclusion du marché européen Au-delà des sanctions financières directes, les autorités nationales de surveillance du marché ont le pouvoir d'ordonner le retrait immédiat des systèmes d'IA non conformes. Pour une entreprise dont le modèle d'affaires repose en partie ou totalement sur ces technologies, l'impact pourrait être catastrophique. Imaginez devoir soudainement cesser de commercialiser votre produit phare sur le marché européen, avec ses 450 millions de consommateurs . Ou pire encore, devoir désactiver un système d'IA intégré à votre infrastructure critique ou à votre chaîne de production. Les conséquences vont bien au-delà des pertes de revenus immédiates et peuvent compromettre durablement la viabilité de votre activité. Pour les systèmes classés à "haut risque", l'obligation de mener des évaluations de conformité avant toute mise sur le marché crée également un risque de retard significatif dans le lancement de nouveaux produits ou services. Ces délais supplémentaires peuvent faire perdre un avantage concurrentiel précieux, particulièrement dans des secteurs où l'innovation rapide est déterminante. La crise de réputation et de confiance Dans un monde où la confiance des clients et partenaires est devenue un actif stratégique, être identifié comme non conforme aux règles éthiques et juridiques en matière d'IA peut causer des dommages réputationnels durables. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux questions éthiques liées aux technologies numériques. Une étude récente indique que près de 80% des clients européens déclarent qu'ils changeraient de fournisseur si celui-ci était sanctionné pour des pratiques d'IA non conformes. Ce risque est particulièrement élevé pour les services impliquant des données personnelles ou des décisions à fort impact sur la vie des individus. Au-delà du marché grand public, les conséquences peuvent être tout aussi sévères dans les relations B2B. Vos partenaires commerciaux, eux-mêmes soumis à des obligations réglementaires, pourraient reconsidérer leur collaboration avec votre entreprise si vous représentez un risque de conformité pour leurs propres opérations. Dans certains secteurs, notamment les marchés publics, la conformité réglementaire devient même un prérequis pour participer aux appels d'offres. Les perturbations opérationnelles en cascade La non-conformité à l'IA Act peut également provoquer des perturbations opérationnelles majeures au sein de votre organisation. L'interdiction soudaine d'utiliser certains systèmes d'IA peut paralyser des processus critiques qui en dépendent, créant un effet domino sur l'ensemble des opérations. Imaginez devoir abandonner du jour au lendemain votre système automatisé de gestion des talents, votre outil d'analyse prédictive de la demande ou votre solution d'optimisation de la chaîne d'approvisionnement. Sans alternative immédiatement disponible, vous seriez contraint de revenir à des méthodes manuelles moins efficaces ou de développer en urgence des solutions de remplacement conformes. Ces situations de crise mobilisent des ressources considérables et détournent l'attention de l'organisation de ses objectifs stratégiques. Le coût réel de la non-conformité dépasse ainsi largement le montant des amendes potentielles, incluant des pertes de productivité, des coûts de redéveloppement et un impact sur votre capacité d'innovation. Les zones grises juridiques et les risques d'interprétation L'IA Act étant une législation nouvelle et complexe, de nombreuses incertitudes subsistent quant à son interprétation et son application pratique. Ces zones grises créent un risque supplémentaire pour les entreprises, qui peuvent se retrouver en infraction malgré leurs efforts de bonne foi pour se conformer. La classification des systèmes d'IA, notamment dans la catégorie "haut risque", comporte encore des ambiguïtés. Une erreur d'appréciation peut conduire soit à négliger des obligations réglementaires essentielles, vous exposant à des sanctions, soit à mettre en œuvre des mesures de conformité excessives et coûteuses pour des systèmes qui n'y sont pas soumis. L'articulation de l'IA Act avec d'autres réglementations comme le RGPD ou les réglementations sectorielles spécifiques crée également des défis d'interprétation. Dans certains cas, les exigences de ces différents textes peuvent sembler contradictoires, plaçant les entreprises dans une situation délicate où respecter une obligation pourrait potentiellement en compromettre une autre. FAQ : Les points clés de la conformité à l'IA Act Quelles sont les sanctions prévues par l'IA Act ? Jusqu'à 35 millions € ou 7% du chiffre d'affaires pour l'utilisation de systèmes interdits Jusqu'à 15 millions € ou 3% du chiffre d'affaires pour non-respect des obligations principales Jusqu'à 7,5 millions € ou 1% du chiffre d'affaires pour informations incorrectes aux autorités Quelles entreprises sont concernées par cette réglementation ?Toute organisation qui développe, met sur le marché ou utilise des systèmes d'IA dans l'UE, ou dont les systèmes produisent des résultats utilisés dans l'UE, indépendamment de sa localisation géographique. Comment déterminer si mon système d'IA est à "haut risque" ? Un système est considéré à haut risque s'il correspond à l'un des cas d'usage listés dans l'annexe III de l'IA Act (recrutement, éducation, crédit, etc.) ou s'il est utilisé comme composant de sécurité dans un produit couvert par les législations listées en annexe I. Face à ces défis majeurs, les entreprises ont le choix entre subir passivement cette révolution réglementaire ou l'anticiper activement pour en faire un avantage concurrentiel. Voici les stratégies clés pour réussir cette transition. Développer une expertise interne en IA responsable La première étape consiste à développer au sein de votre organisation une véritable expertise en matière d'IA éthique et conforme. Cette compétence stratégique vous permettra non seulement d'anticiper les exigences réglementaires, mais aussi de concevoir des systèmes d'IA intrinsèquement conformes dès leur conception. Cette approche de "compliance by design" réduit considérablement les coûts de mise en conformité a posteriori et minimise les risques juridiques.Elle nécessite une formation approfondie des équipes techniques et managériales aux principes de l'IA responsable et aux spécificités de l'IA Act. Mettre en place une gouvernance de l'IA robuste La conformité à l'IA Act ne peut être assurée par des actions ponctuelles ou isolées. Elle nécessite la mise en place d'une gouvernance structurée de l'IA au sein de votre organisation, avec des processus clairs pour l'évaluation, le développement, l'acquisition et le déploiement de systèmes d'IA. Cette gouvernance doit inclure une définition précise des responsabilités, des mécanismes de surveillance et d'audit, ainsi que des procédures d'escalade en cas d'incident. Elle doit également s'intégrer harmonieusement dans votre gouvernance globale des données et des technologies, en cohérence avec vos autres obligations réglementaires comme le RGPD. La mise en place de cette gouvernance est un projet transversal qui implique de nombreux départements : IT, juridique, conformité, ressources humaines, mais aussi les métiers qui utilisent ou développent des solutions d'IA. Cette approche collaborative garantit que la conformité devient l'affaire de tous et s'intègre naturellement dans les processus existants. Repenser vos relations avec l'écosystème L'IA Act redéfinit les responsabilités des différents acteurs de la chaîne de valeur de l'IA, créant de nouvelles dynamiques contractuelles et partenariales. Les fournisseurs de systèmes d'IA doivent désormais garantir la conformité de leurs produits, tandis que les déployeurs ont la responsabilité d'utiliser ces systèmes conformément aux instructions et d'assurer une surveillance humaine adéquate. Cette nouvelle réalité nécessite une révision approfondie de vos relations avec vos fournisseurs et clients. Les contrats doivent être adaptés pour refléter clairement la répartition des responsabilités en matière de conformité, les garanties offertes et les recours disponibles en cas de non-conformité. Pour les organisations qui développent et utilisent leurs propres systèmes d'IA, la clarification des responsabilités internes est tout aussi importante. Qui est responsable de l'évaluation des risques ? De la documentation technique ? De la supervision humaine ? Ces questions doivent trouver des réponses claires et formalisées. Former et sensibiliser l'ensemble des collaborateurs L'IA Act introduit une obligation explicite de "littératie en IA" pour toute personne impliquée dans le développement ou l'utilisation de systèmes d'IA. Cette exigence, applicable dès février 2025, reconnaît que la conformité ne peut être assurée sans une compréhension minimale des enjeux de l'IA par tous les acteurs concernés. Au-delà de cette obligation légale, la formation de vos équipes représente un investissement stratégique pour garantir que les principes de l'IA responsable sont intégrés dans toutes les décisions relatives à ces technologies. Du développeur au dirigeant, en passant par les utilisateurs métiers, chaque collaborateur doit comprendre les implications de l'IA Act pour son activité spécifique. Notre programme de formation en Intelligence Artificielle répond précisément à ce besoin, en offrant un contenu adapté aux différents profils et niveaux de responsabilité au sein de votre organisation.Accessible ici , il vous permet de développer rapidement les compétences nécessaires pour naviguer avec confiance dans ce nouvel environnement réglementé. Une opportunité de leadership dans l'ère de l'IA responsable L'IA Act représente sans conteste un défi majeur pour les organisations qui développent ou utilisent l'intelligence artificielle. Mais au-delà des risques, cette révolution réglementaire offre une opportunité unique de repenser votre approche de l'IA dans une perspective plus responsable et durable. Les entreprises qui sauront anticiper ces exigences et développer une expertise en IA conforme bénéficieront d'un avantage compétitif significatif. Elles pourront non seulement éviter les sanctions et perturbations liées à la non-conformité, mais aussi se positionner comme des acteurs de confiance dans un marché de plus en plus sensible aux questions éthiques. Cette transformation nécessite d'investir dès maintenant dans le développement des compétences et la mise en place des processus appropriés. Notre formation spécialisée en Intelligence Artificielle vous accompagne dans cette démarche, en vous donnant les clés pour transformer cette contrainte réglementaire en opportunité stratégique.

Depuis la crise sanitaire liée au COVID-19, le télétravail s’est imposé comme une nouvelle norme dans de nombreuses entreprises. Ce mode d’organisation, autrefois réservé à certaines professions ou situations particulières, s’est généralisé à une vitesse remarquable. Il présente des avantages indéniables, mais aussi de nouveaux défis pour les managers et les équipes. S’adapter au travail à distance ne va pas de soi. Cela demande un véritable effort d’organisation, de communication, et de gestion de la charge de travail. Le télétravail permet avant tout de gagner du temps. En supprimant les trajets domicile-travail, les salariés retrouvent un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, souvent plus difficile à atteindre en présentiel. Il offre aussi davantage de flexibilité, permettant aux collaborateurs de mieux organiser leurs journées. Cependant, ces bénéfices peuvent rapidement s’estomper si le cadre n’est pas bien défini. À distance, certains salariés peuvent se sentir isolés, perdre en concentration, ou souffrir d’une baisse de motivation. Le manque d’échanges informels, la surcharge mentale ou encore les difficultés de communication peuvent vite peser sur la performance globale de l’équipe. C’est pourquoi il devient essentiel de former les collaborateurs aux bonnes pratiques du télétravail. Il ne suffit pas de s’installer avec un ordinateur chez soi. Travailler efficacement à distance nécessite de développer des compétences précises.

Pas besoin d’être ingénieur pour saisir ce qui se cache derrière ces termes On les voit partout : dans les titres de presse, les présentations PowerPoint, les offres d’emploi, les posts LinkedIn parfois un peu trop enthousiastes… "Intelligence Artificielle", "Machine Learning", "Deep Learning". Des mots qui sonnent futuriste, technique, parfois un peu effrayant. Et qui sont souvent utilisés comme s’ils étaient interchangeables. Mais alors, est-ce que tout cela veut dire la même chose ? Pourquoi parle-t-on tant de deep learning maintenant, alors que l’IA existe depuis les années 1950 ? Le machine learning, c’est quoi exactement ? Et où se situent ChatGPT, Siri ou les voitures autonomes dans tout ça ? Si ces questions vous trottent dans la tête, vous êtes au bon endroit. Pas besoin d’un doctorat en informatique : dans cet article, vous trouverez une explication claire, imagée et humaine, pour enfin mettre un peu d’ordre dans ces concepts. L’intelligence artificielle : le grand tout L’intelligence artificielle ( IA ) est le terme le plus large des trois. Il désigne une branche de l’informatique qui cherche à créer des systèmes capables de reproduire, imiter, ou simuler certaines formes d’intelligence humaine. L’idée n’est pas nouvelle. Dès les années 1950, des chercheurs comme Alan Turing ou John McCarthy se demandaient s’il était possible de programmer une machine pour qu’elle "pense" ou "apprenne". Concrètement, l’IA englobe toutes les techniques qui permettent à un ordinateur de résoudre des problèmes de manière "intelligente" : Prendre des décisions Comprendre un langage naturel Reconnaître une image Établir des prédictions Gérer des situations complexes Exemples classiques d’IA : Un logiciel qui joue aux échecs Un assistant vocal qui comprend vos commandes Un chatbot qui répond à vos questions Un système qui détecte des fraudes bancaires L’IA ne désigne donc pas une technique unique, mais un domaine entier , qui comprend une multitude d’approches. Et c’est là qu’entre en scène… le machine learning . Le machine learning : quand les machines apprennent Dans les débuts de l’IA, les machines fonctionnaient principalement sur des règles codées à la main : "Si l’utilisateur dit A, alors fais B". Mais très vite, cette méthode a montré ses limites : trop rigide, trop longue à programmer, et surtout, incapable de gérer des situations imprévues. C’est là qu’arrive le machine learning , ou apprentissage automatique. L’idée principale du machine learning est simple : On ne programme plus la machine pour qu’elle agisse. On lui fournit des données, et c’est elle qui apprend à agir en analysant ces données. Un peu comme un enfant qui apprend à reconnaître un chat en voyant plusieurs chats, au lieu de se faire expliquer ce qu’est un chat avec une liste de critères précis. Le machine learning repose donc sur des algorithmes qui s’entraînent à partir de données (textes, chiffres, images, etc.), et qui s’ajustent au fil du temps pour donner des résultats de plus en plus précis. Exemples d’usage du machine learning : Prédire le prix d’un bien immobilier à partir de données historiques Recommander des films ou des produits sur une plateforme (Netflix, Amazon) Classifier des emails en "spam" ou "non spam" Détecter des anomalies dans une chaîne de production C’est efficace, souple, et surtout... ça peut s’améliorer avec le temps. Et parmi les techniques de machine learning, une famille a pris une ampleur considérable ces dernières années : le deep learning . Le deep learning : l’IA qui s’inspire du cerveau humain Le deep learning , ou apprentissage profond, est un sous-ensemble du machine learning. Ce qui le rend particulier, c’est qu’il repose sur une architecture inspirée du cerveau humain : les réseaux de neurones artificiels . Pour faire simple, imaginez un ensemble de "couches" de neurones (des petits programmes simples) connectés entre eux. Chacun traite une petite partie de l'information, puis la transmet à la couche suivante. Quand ces couches sont nombreuses, d’où le terme "deep", le système devient capable de reconnaître des motifs complexes dans des données brutes, sans qu’on ait besoin de lui dire précisément quoi chercher. C’est cette technologie qui a permis : À Google de traduire des langues avec une précision incroyable À des intelligences artificielles de battre les meilleurs joueurs de Go À des voitures autonomes de repérer les piétons et les panneaux À des modèles comme ChatGPT ou Midjourney de générer du texte, des images, voire de la vidéo Le deep learning est très gourmand en données et en puissance de calcul , mais il offre des performances spectaculaires, surtout dans les domaines comme la vision par ordinateur, la reconnaissance vocale, ou le traitement du langage naturel. Résumons visuellement : Voici une petite analogie pour clarifier : java CopierModifier Intelligence Artificielle (IA) └── Machine Learning (ML) └── Deep Learning (DL) IA : tout système qui imite une forme d’intelligence (large) ML : des systèmes qui apprennent à partir de données (plus spécifique) DL : une méthode de ML basée sur les réseaux de neurones profonds (encore plus spécifique) Pourquoi tout le monde parle aujourd’hui de deep learning (et pas juste d’IA) ? Parce que ce sont les avancées du deep learning qui ont permis les plus grandes révolutions de l’IA moderne : Traduction automatique de qualité Voitures autonomes Diagnostic médical assisté par IA Génération de contenu avec ChatGPT, DALL·E, etc. Mais attention : toutes les intelligences artificielles n’utilisent pas forcément du deep learning. Parfois, une IA basée sur des règles simples ou sur du machine learning "classique" est bien plus adaptée. Tout dépend du contexte, des objectifs, et des ressources disponibles. En conclusion : pourquoi c’est important de comprendre ces différences Comprendre ce que signifient IA, machine learning et deep learning, ce n’est pas juste pour briller dans un dîner ou sur LinkedIn. C’est essentiel pour : Poser les bonnes questions quand on vous parle d’un "produit à base d’IA" Distinguer les vraies innovations des effets de mode marketing Anticiper l’impact de ces technologies dans votre métier, votre secteur, votre quotidien Car l’intelligence artificielle n’est pas un bloc monolithique. C’est un écosystème technologique complexe , en constante évolution. Plus vous comprenez les briques qui le composent, plus vous pouvez vous positionner en acteur (et pas juste spectateur) de cette transformation. Retrouvez toutes nos formations en IA ici

L’intelligence artificielle (IA) transforme le monde et modifie totalement nos pratiques professionnelles. Elle offre une opportunité précieuse à celles et ceux qui savent l’exploiter. Parmi les outils les plus utilisés, ChatGPT et les technologies d’ IA générative se positionnent comme des leviers d’efficacité, de créativité et de croissance personnelle. Parvenir à les dompter fera sans aucun doute la différence dans votre parcours professionnel. L’IA générative, c’est quoi exactement ? Quand on parle d’IA générative, on pense à des outils capables de créer du contenu à partir d’une simple consigne . T exte, image, vidéo, code informatique… tout devient accessible. ChatGPT, développé par OpenAI, en est l’un des représentants les plus connus. Il peut rédiger un mail, créer un plan marketing, expliquer un concept complexe ou même simuler un entretien d’embauche. Mais derrière la simplicité d’utilisation se cache un levier de productivité et d’adaptabilité qui peut vraiment faire la différence dans une carrière. Pourquoi apprendre à utiliser ChatGPT ? 1. Gagner du temps sur les tâches répétitives Que vous soyez cadre, entrepreneur ou étudiant, ChatGPT peut vous aider à automatiser des tâches chronophages : rédaction d’e-mails, synthèse de documents, création de contenu ou génération de scripts. Cela libère du temps pour vous concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée. 2. Améliorer la qualité de vos productions Grâce à ses capacités linguistiques et son accès à des milliards de données, ChatGPT peut vous assister dans la relecture, la traduction, la rédaction de rapports ou même la création de plans de projet. Il devient un assistant virtuel qui enrichit vos idées et structure vos pensées. 3. Booster votre créativité L’IA générative n’est pas seulement fonctionnelle, elle est aussi inspirante. Elle peut suggérer des idées d’articles, des concepts marketing, des approches pédagogiques ou des scénarios innovants. Elle stimule votre créativité en vous sortant des sentiers battus. 4. Développer de nouvelles compétences Savoir interagir efficacement avec un agent conversationnel est une compétence recherchée. Apprendre à écrire des prompts pertinents, analyser les résultats générés, affiner les réponses… tout cela fait partie d’un nouveau savoir-faire numérique très valorisé. Dans quels métiers l’IA générative est-elle un atout ? L’impact de ChatGPT ne se limite pas aux métiers techniques. De plus en plus de professions intègrent l’usage de l’IA : Marketing digital : création de contenus, campagnes automatisées, SEO Ressources humaines : tri de CV, rédaction de fiches de poste, aide au recrutement Éducation et formation : création de supports pédagogiques, tutoriels personnalisés Développement informatique : génération de code, documentation Journalisme et communication : rédaction d’articles, titres, scripts vidéo Les bonnes pratiques pour tirer le meilleur de l’IA Utiliser l’intelligence artificielle, ce n’est pas juste cliquer et espérer le meilleur. Pour que les résultats soient vraiment utiles, il y a quelques habitudes simples à prendre. D’abord, il faut être clair dans ce qu’on demande. Une question trop vague, c’est un peu comme donner des directions floues à quelqu’un qui ne connaît pas la route : vous risquez d’avoir une réponse à côté. Plus vous êtes précis dans vos demandes, plus l’IA vous proposera des réponses pertinentes, et parfois même étonnamment fines. Ensuite, ne vous arrêtez pas à la première réponse. C’est souvent en ajustant un mot, en reformulant une phrase ou en précisant un objectif qu’on obtient exactement ce qu’on cherche. L’IA, ça se pilote. Et ça s’apprend en testant, en affinant, en osant explorer plusieurs pistes. Mais attention : ce n’est pas parce que c’est bien écrit que c’est forcément vrai. L’IA ne sait pas toujours faire la différence entre une info exacte et une erreur bien formulée. Sur tout ce qui touche à l’actualité, aux données précises ou aux faits sensibles, mieux vaut garder un œil critique et vérifier. Enfin, il faut garder à l’esprit que ces outils ne sont pas là pour penser à votre place. Ce sont des assistants, pas des remplaçants. Votre regard, vos idées, votre jugement : c’est ça qui fait la vraie valeur de votre travail. L’IA vient juste donner un coup de main pour aller plus vite, ou plus loin. L’IA ne remplace pas l’humain, elle l’augmente Contrairement aux idées reçues, l’IA ne vise pas à remplacer les professionnels mais à augmenter leur intelligence et leurs capacités. Celles et ceux qui sauront s’en servir deviendront plus agiles, plus efficaces, et plus compétitifs sur le marché de l’emploi. Dans un monde en constante évolution, la maîtrise de l’intelligence artificielle générative comme ChatGPT n’est plus une option, c’est une nécessité. Que vous soyez salarié, indépendant ou en reconversion, prendre le temps de vous former à ces outils peut transformer votre trajectoire professionnelle. L’IA n’est pas l’avenir, elle est déjà le présent. Et c’est à vous d’en faire un atout. 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Aujourd’hui, savoir manier les outils de design graphique, c’est presque aussi essentiel que savoir écrire un mail ou créer une présentation PowerPoint. Mais créer de vrais supports de communication efficaces, des visuels structurés, pensés pour un public ciblé, c’est un autre niveau. Et c’est exactement ce que propose notre formation « Créer des supports de communication avec un outil de design graphique à distance » proposée par notre organisme de formation LESPRATIQUES . Que vous soyez entrepreneur, freelance, ou même salarié·e dans une TPE/PME, vous allez vite comprendre pourquoi cette formation est utile, bien conçue… et surtout, accessible . Une formation pensée pour tout le monde La formation s’adresse à des profils très variés : pas besoin d’être graphiste ou de savoir manier Photoshop comme un pro. Elle s’adresse aux communicants du quotidien : ceux qui doivent produire une affiche pour un événement, créer un carrousel Instagram pour leur entreprise, ou encore mettre en forme une newsletter pour un public interne. On y apprend à faire simple, beau, et surtout, efficace. Canva est au cœur de la pédagogie : un outil intuitif, visuel, puissant, et accessible. En parallèle, vous découvrirez comment utiliser l’intelligence artificielle pour aller plus loin, comme générer des idées de visuels avec ChatGPT, ou utiliser l’IA native de Canva pour transformer un prompt en design prêt à l’emploi. La formation est 100 % à distance , ce qui permet de la suivre à son rythme. Elle s’étale sur environ 3mois, avec 35 heures au total, dont 12 heures en tutorat individuel . Une vraie montée en compétences, sans jargon ni complexité inutile Le cœur de la formation, c’est une montée en compétences progressive : on commence par revoir les bases de la communication visuelle (c’est fou ce qu’on oublie parfois), et on avance doucement vers la maîtrise d’un outil graphique (comme Canva, Adobe Express ou autre) selon ses besoins. Parmi les sujets abordés : Comment choisir les bons visuels et les harmoniser L’importance de la hiérarchie visuelle (spoiler : ça change tout) Les bases de la typographie, des couleurs, des formats Et surtout, comment utiliser des outils d’intelligence artificielle pour générer des visuels originaux en quelques clics Un vrai accompagnement, pas juste une formation vidéo de plus Le gros plus ? Le format blended learning. Ce n’est pas juste une série de vidéos à regarder dans son coin. Il y a une plateforme e-learning bien pensée, des ressources claires, des exercices pratiques, et surtout un formateur qui suit votre progression, corrige vos créations, vous pousse à aller plus loin. On n’est jamais seul·e dans son apprentissage. Et c’est ce qui rend cette formation particulièrement motivante et humaine. Une certification à la clé, et un vrai boost de crédibilité À la fin de la formation, si vous le souhaitez, vous pouvez passer une certification reconnue par France Compétences (RS7068). Cela peut faire une vraie différence, que ce soit pour valoriser vos nouvelles compétences sur LinkedIn, dans votre CV ou auprès de vos clients. Autre point non négligeable : la formation est éligible au CPF . En résumé : une formation utile, concrète, et tournée vers l’avenir Si vous cherchez à : Créer des visuels pros sans forcément passer par une agence, Maîtriser un outil de création graphique simple et puissant, Comprendre les bases du design visuel et de la communication graphique, Et expérimenter des outils d’IA sans tomber dans les pièges habituels... Alors cette formation mérite clairement votre attention. On en ressort non seulement avec des compétences, mais aussi avec de l’assurance. Et franchement, en matière de communication, ça n’a pas de prix. 👉 Pour en savoir plus ou vous inscrire, ça se passe ici : Créer des supports de communication avec un outil de design graphique à distance Si vous avez des questions ou hésitez encore, n’hésitez pas à nous contacter. Découvrez l'ensemble de nos formations en Intelligence Artificielle ici .






